La Nuit Des Poètes

FEMMES

Mère, sœur, fille, compagne ou épouse Vous êtes celles que l’homme chérit Vous êtes celles que l’homme jalouse Mais celles qui demeurez son refuge, son abri. Combien de fois avez-vous pleuré, Larmes de peine ou de joie. Combien de fois avez-vous prié Puissant dans votre noblesse, la puissance de la foi. Effacées, timides, fragiles ou battantes, douces, protectrices, Vous êtes aussi mystérieuses que séduisantes Aussi énigmatiques que câlines. Parfois battues, méprisées, bafouées, il arrive que vous vous révoltiez. Mais vous pardonnez aussi, car vous êtes fées Force de l’amour que vous récoltez Amour que mille fois vous méritez Amour que mille fois l’homme vous doit De l’humanité, vous êtes la fierté. Sans vous, l’homme n’aurait jamais été « Roi » Merci à vous toutes, épouses, compagnes, filles sœurs, mères. Merci pour votre présence, votre écoute, Vous qui permettez à l’Homme d’être père.

MON CORPS

Peut-être était-ce par naïveté, par candeur, par crédulité C’est ainsi que t’es permis d’utiliser la force pour voir tes besoins assouvis . Voyais-tu mon corps comme un trophée ? Etais-tu fier de l’abîmer ? Le plus dur n’était pas tes actions. Ma douleur vient du manque de sanctions au moment où j’ai répondu « NON » Voyais-tu mon corps comme un médaillon ? Tu semblais soucieux que je crie « dénonciation » Est-ce que j’amocherais ta réputation Si je parlais haut et fort des décisions Prises sans mon autorisation. Il reste que tu m’étais torpide. J’ai essayé de croire que tes actions sordides étaient une preuve d’amour.
Mais tu voyais mon corps comme un simple tapis rouge.
Tu étais comme des morceaux de verre en éclat, Je pensais pouvoir te réparer sans embarras Mais tu m’as coupé les doigts. Tu étais à ma chanson mauvaise rime A mon texte la mauvaise ligne Face à mon corps, tu as commis un crime.