L’Historique de l’Association

Réunis dans la salle de réunion de la Mission pour l’Emploi à Levallois-Perret, 10 membres fondateurs soumettent publiquement le 23 juillet 2002, après rédaction des statuts, créent L’association Franco Congolaise pour la Recherche et la Protection du Patrimoine Culturel (AFCRPPC). Il s’agit de :

  • Ruthin BAYELE-GOMA (Administrateur PL, chargé des Relations Extérieures)
  • Jean Cateni (Administrateur, Trésorier)
  • Jean François Loubière (Administrateur, Trésorier Adjoint)
  • Dominique NGOÏE NGALLA (Administrateur, Président)
  • Elise NIANGUI (Administrateur, Secrétaire Générale Adjointe)
  • Christelle CAZEAUX (Administrateur, chargée de culture)
  • Fréderic SERRE (Administrateur, Chargé de Muséologie)
  • Louis Nicaise NOMBO (Administrateur, chargé contentieux)
  • Raymond MEDARD MIZELE (Administrateur, Secrétaire Général)
  • Maurice BOUKOULOU (Administrateur, chargé de communication)
  • Jean CADILLAC (Observateur)
  • David BOUESSE (Administrateur, chargé de la linguistique)
23 juillet 2002 : Date de création de l’association

Mise en place du bureau et du Conseil d’Administration

Plusieurs autres démarches suivirent dont celles auprès de services fiscvaux puis à l’URSSAF.

Face à ce que la République du Congo avait connu, au sortir des guerres à répétition, nous nous sommes engagés à apporter notre modeste contribution dans la reconstruction des infrastructures socioculturelles endommagées.

Objectifs :

1. Réhabilitation et reconstitution du fonds documentaire de la Bibliothèque nationale et de la Bibliothèque universitaire de Brazzaville et l’aide à la création des Centres de Documentation et d’Informations en milieux scolaires au moyen des échanges entre Levallois et Brazzaville.

2. Approvisionnement en ouvrages reçus en dons de nos partenaires français ; notamment : CTLES ; Musée de l’Homme et différents Lycées ; Collèges de Levallois-Perret, particulièrement :

– Lycée Renoir (Neuilly-sur-Seine)

– Lycée Technique polyvalent (Levallois-Perret)

– Collège A. Maurois (Neuilly-sur-Seine)

Dans le cadre de nos activités :

  • Un programme et un planning ainsi que des projets sont rédigés dont les actions suivent dans le but de fédérer les populations meurtries.

Fiche de Projet, Objectifs et Réalisation

D’abord, les relations entre la République Française et la République du Congo – français se  reposent sur des liens  historiques et d’amitié solides.  Ce pays a connu entre 1992 et 1999 des guerres à répétition. Il comptait un bon nombre d’unités documentaires possédant des collections assez riches. Malheureusement, la quasi-totalité de ces unités furent pillées et sérieusement appauvries pour les unes, fermées pour les autres.

Ainsi, la recherche documentaire et l’information scientifique et technique sont considérées par plus d’un comme chaotique jusqu’aujourd’hui. Les élèves, étudiants, enseignants, chercheurs et autres utilisateurs ne savent plus où trouver des informations susceptibles de compléter leurs cours pour les uns et mettre à jour leurs enseignements afin d’avancer leurs travaux de recherche, pour les autres.

Aujourd’hui, il est vrai, quelques unes d’entre elles (ex. la bibliothèque de l’organisation Mondiale de la Santé – OMS, le CDI du PNUD ont été réhabilitées partiellement ou totalement).

Faisant partie des pays de tradition orale, pourtant, le gouvernement a conscience qu’il manque de repères pour auréoler les valeurs culturelles. Sans doute que nous sommes à l’étape des crises  des savoirs et des savoirs-faire. La Culture en général ne peut être un rêve. Elle n’est pas non plus une récession de généralités ou de brillantes citations. Elle est une réalité. Elle plonge ses racines jusqu’au profond de nous-mêmes et synthétise toutes les activités créatrices  d’un peuple, ses modes de production, d’appropriation de biens matériels, les rapports sociaux existant en son sein, ses formes d’organisation , ses peines, ses joies, ses souffrances, ses croyances, ses créations artistiques et littéraires écrites ou transmises de bouche à oreille, de génération en génération comme dans les civilisations de l’oralité.

  1. Renforcement des capacités pour la protection du patrimoine culturel et de la recherche.

1.1 – La politique de réhabilitation des unités documentaires – La Bibliothèque nationale. Elle doit recouvrer les missions dévolues à son rang, à, savoir/  collecter et conserver toutes les publications au Congo ainsi que tous les autres documents concernant le patrimoine culturel, mettre à la disposition du public  des documents qu’elle reçoit. Face à une bibliothéconomie nulle, quelques intellectuels réunis, avions sollicité  un appui, un soutien de l’UNESCO pour palier la carence. Aussi, notre demande concerne l’acquisition des logiciels documentaires pour l’informatisation des bibliothèques, un fonds de constitution et de reconstitution documentaire , notamment sonores, iconographiques, cartes, plans, rétroprojecteurs, appareils de lecture des micros-films 39mm, de lecture de diapos. Nous avions ensuite demandé au Conseil exécutif d’appuyer notre projet, comme gage de l’amélioration de la qualité de l’enseignement (de la maternelle à l’Université) et des travaux de recherche ainsi que de façon générale, de la satisfaction des besoins de tous les utilisateurs en quête de l’information.

1.2. – L’Archéologie – Le renforcement des capacités pour la protection du patrimoine culturel passe aussi par les recherches archéologiques. Partant du principe que la République du Congo est un pays de tradition orale, l’archéologie qui fait partie des domaines de la recherche vient contribuer à éclaircir le passé et donner une forme et un fond à l’histoire de son peuple restée à ce jour orale par manque de substance matérielle.  Ainsi, nous avions formulé une demande de soutien à l’UNESCO dans ce sens afin de donner une chance à ce pays de réécrire son histoire. Cette exigence s’explique par la nécessité de faire aussi des recherches sur le tracé virtuel de la piste de l’esclavage soutenue par l’organisation et mettre au jour des sites préhistoriques de grande valeur jusqu’ici inexplorés, nonobstant quelques travaux épars effectués jadis par des expatriés. A ce moment là, les recherches viendront compléter le tableau des sites classés. 

L’Archéologie, L’Anthropologie sont à cet effet d’un grand secours pour donner un sens et une signification à des conduites de recherche d’identité qui sont fondées en raison. C’est une des préoccupations  de notre association. Le Congo et la France devront coopérer afin de voir restituer des copies ou des originaux des biens culturels exposés dans les musés occidentaux. A ceux – ci s’ajoutent le patrimoine cinématographique et de presse avant et pendant la colonisation. Ces biens culturels viendront combler le vide marqué plusieurs fois centenaire.

1.3.- L’Education et les travaux de recherche – MFES et R. – Collecte et rapatriement des travaux de thèses réalisés par les Congolais et étranger dans les Universités françaises.

Pendant quatre ans, (2005-2009), nous avions entrepris une démarche auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche afin de trouver un accord qui faciliterait la collecte et le rapatriement des Thèses de Doctorats et DEA, toutes disciplines confondues. Avec l’appui de l’Ambassadeur H.LOPES, nous avions réussi à collecter plus de 4062 thèses de doctorat, 2122 Mémoires de DEA. Nous les avions entreposés au Sous-sol de l’Ambassade du Congo à Paris. Nous avions sollicité ensuite l’attention de monsieur le Ministre de la Culture pour étudier comment, conjointement avec son homologue de l’Enseignement supérieur, ils auraient dû faire pour assurer le transport de Paris à Brazzaville et permettre aux congolais sur place d’y profiter, puis s’en s’inspirer.

Nous n’avions reçu aucune réponse favorable. Entre temps les travaux de réhabilitation de la Chancellerie n’avaient pas permis de les sauver. Malheureusement, toutes ces archives ont été jetées dans des bennes alors qu’elles auraient profité aux étudiants de Brazzaville démunis. Peine perdue. Voilà toute la genèse et la quintessence de ce qui était à  l’origine de la création de notre association. Nous étions tous animés par ces sentiments, en tant que diaspora, d’aider notre pays d’origine.

Equipement InformatiqueNouvelles Acquisitions
But : Créer un espace bureautique
Unités Centrales (30)Volumes encyclopédies (36)
Ecran cathodiques (42)Volumes Encyclopédies Agriculture
& Environnements (15)
Claviers (42)Volumes grand médical (12)
Souris (60)Volumes Santé & Médecine naturelle (20)
Câble d’alimentation (100)Volumes Dictionnaire Encyclopédique Quillet (11)
Collection Vert et Rose (200) pour jeunesse
Dons à la Bibliothèque Nationale du Congo entre 2006 et 2009

Ouverture d’une antenne Bureau Franco-Congolais pour la Recherche et la Protection du Patrimoine Culturel (BFCRPPC) – Congo

Récépissé n° 256/MATD/DGAT/DER/SAG du 18 Juillet 2005  Régie par Loi 1901

Adresse : 67, rue NKO à Brazzaville

Démarche en cours avec l’aide du Ministère français des Affaires Etrangères  en vue d’entreprendre des fouilles archéologiques au Congo avec la contribution du Service Culturel de l’Ambassade de France auprès de la République du Congo (Fonds patrimoniaux).

INITIATION A LA BANDE DESSINEE

La bande dessinée est un des moyens de communication. Il peut entre autres devenir un outil pédagogique. Ce projet a été mené à Aulnay avec succès. Nous le verrons plus loin.

Souvenons-nous, le genre était réservé seulement aux enfants, particulièrement après la seconde guerre mondiale. La loi le réglementait de ne l’utiliser autrement que comme une amusette enfantine. Par contre, c’est la bande dessinée « pour adultes » au point qu’elle  était un prétexte aux délires puisqu’elle fit s’entrebâiller la porte de la porte de la censure.

La bande dessinée est devenue un outil pédagogique pour l’enseignement des langues étrangères. Mais l’utilisation de ce média restait marginale et surtout empreinte, en ce qui concerne les utilisations à vocation pédagogique, de la notion de communication pour les enfants ou les jeunes adolescents. On aurait tord d’oublier le préjugé culturel inverse, bien que vivant aujourd’hui même  qui voit dans la bande dessinée une distraction de bas étage. Oui, bien qu’il n’y ait nul besoin de persuader le lecteur de « communication et langages » que la bande dessinée est un véritable moyen de communication  et depuis un certain temps, certains la considèrent mieux comme un outil d’éducation.

 Communiquer en s’amusant, un moment d’utiliser ce média pour parier que le lecteur saurait retenir la caricature ce qu’elle est : une charge, autrement dit une vérité subjectivement proclamée. A aucun moment, cette entreprise n’a été prospective. Elle est rhétorique ; c’est-à-dire que le discours qui se cherche, la pensée qui se déroule, n’a qu’un instrument vraiment efficace, la langue.

Que lit-on  d’abord du texte ou de l’image ? LA BD nous oblige à déchiffrer texte et image dans leur articulation l’un à l’autre. La BD. Trouve alors sa place, non pas simplement comme une nouvelle forme de discours à la mode où trouverait à s’articuler un savoir ancien, mais comme un instrument privilégié permettant de réintroduire dans la pédagogie l’invitation faite à chacun d’explorer ses propres sentiers.

C’est ce qui nous a permis de proposer aux enfants une panoplie de thématiques sur le dessin d’abord, puis suivi de la BD.

Importance de la BD dans l’éducation de l’enfant (8-12  ans).

Cette première initiative, réalisée avec la participation des jeunes du quartier de Mitry Ambourget pendant deux ans, vacances après vacances pour obtenir les résultats dont la restitution relate juste les moments qu’ils ont passé et passent ensemble pour imaginer, conceptualiser et dessiner, chacun à sa manière.

Ici, les personnages de la BD sont eux-mêmes les dessinateurs. Nous avons retenu uniquement les prénoms. Ils se sont  reconnu à travers toutes les images, toutes les illustrations qui sont exploitées ici. Pour les jeunes de Mitry Ambourget, ce fut un régal. La BD devient un support pédagogique incontournable dans un environnement particulier.

Ils ont la possibilité de représenter ce qui leur était demandé, bien que manquant dans un premier temps d’imagination. C’est à ce titre que le livre devient très utile pour susciter leur curiosité. Mais pour compléter cette même curiosité, ils devront bouger, voyager, rencontrer autres choses pour s’épanouir. La BD ne vise pas que les enfants défavorisés qui ne se nourrissent que des images au moment où le monde numérique offre une grande partie de leur éducation : internet, projection de vidéo, films, jeux vidéo, etc.

Structure interne de la BD.

Nous n’oublions pas que toute bande dessinée est fondée sur une juxtaposition d’images, organisée en séquences narratives. Chaque image dite « vignette » se trouve généralement à l’intérieur d’un cadre rectangulaire : la « case ». Leur alignement forme un « registre » ou ce que l’on appelle « strip » ; c’est-à-dire une superposition de registres qui occupent toute une page et constitue une planche. Quel fut notre but : sensibiliser l’enfant le plus efficacement possible. Il ne faut pas oublier que l’UNESCO utilise la BD afin de sensibiliser les jeunes sur le Sida  et la grossesse précoce pour son sujet « Santé et prévention à l’école » lancé en Juin 2010. Aussi, disons que c’est grâce à des bandes dessinées éducatives que les filles afro-américaines de 8-10 ans ont pu faire de bon choix alimentaire aux USA. Notre production éditoriale se présente de la façon suivante:

N° d’ordreTitresMaisons d’éditionsAnnées
1La Bibliologie scientifique et la Bibliologie Nord-Sud,
Revue Internationale de Bibliologie N°66
Revue Internationale
de Bibliologie N°66
Budapest (132 pages)
2007
2La Bibliologie scientifique appliquée. Stage de recherche de Brazzaville du 17 au 21 décembre 2007( Gestion scientifique de l’information écrite par les bibliothèques francophones africaines).Revue Internationale
de Bibliologie N°68
Budapest (143 pages)
2008
3Contribution à l’organisation du stage international de Bibliologie du 17 au 21 décembre 2007L’Harmattan Paris
(337 pages)
2008
4L’Education par le dessin des enfants de Mitry-AmbourgetPublibook jeunesse Paris (127 pages)2009
5Petits Chercheurs, allons à la découvertePublibook Pédagogie
(89 pages)
2019
6Je rachète mon temps propice en classe écoloConnaissances et Savoirs Paris
(77 pages)
2021
Edition d’ouvrages didactiques de référence

NB. Face aux nouveaux enjeux, nouveaux objectifs avec une nouvelle donne.  L’amitié historique et traditionnelle  entre la République française et la République du Congo n’a exclu en rien l’ouverture de l’Association vers de nouveaux horizons. C’est la raison pour laquelle notre logo a été modifié ainsi que l’objet : faire de la recherche en sciences naturelles et humaines ; Echanges multiformes entre jeunes.

L’Association, après en avoir débattu au sein du Conseil Administration a fait une proposition au Président de l’ACSA, afin d’étudier ensemble comment mettre en place un bulletin d’information à l’ACSA pour plus de visibilité. L’évaluation pour un bulletin d’information interne qui complèterait le journal OXYGENE, a fait l’objet d’une convention entre les deux parties ayant abouti à la conceptualisation de tout le processus et procéder à une évaluation.

Nombre d’heures en moyenne par an : 518h

Nombre d’heures en moyenne par mois : 21 heures

Nombre de jours de traitement journalistique en moyenne par mois : 20 jours et 30 minutes

Nombre de mois travaillés en 2017 : 7 mois (de mai à novembre).

Coût moyen de la prestation : 35 euros par mois

Coût réelle de la prestation mensuelle : 630 euros par mois

Projet de création d’un bulletin d’information en partenariat avec l’ACSA

Le but de la création du bulletin interne d’information ACSA aurait permis de toucher directement les populations administrées sur les activités entreprises en son sein dont les acteurs sont les habitants du quartier. Ce bulletin devrait offrir de nouveaux soins et services aux bénéfices  de ces mêmes populations.

Ce bulletin n’est pas un outil de propagande. En revanche, il est pratiquement une nécessité dans le but de stimuler le dynamisme de l’ACSA. Enfin, il permet d’assurer une liaison entre l’ACSA et les populations afin d’élargir les contacts entre tous les membres du quartier.

Objectif : faire la promotion des populations

Contribuer et aider les populations à s’impliquer dans la rédaction des articles qui les concernent ; respect de la périodicité ;

Stratégie éditoriale permanente (fréquence) : un numéro par mois. Pour des raisons politiques majeures, ce bulletin qui avait vu paraître son numéro expérimental (000) n’a plus été poursuivi.  Le projet fut purement et simplement abandonné.

Comme tous les ans, les autorités de la vie associative s’efforcent d’organiser au mieux le Forum pour que chacune des associations se sente comme un poisson dans l’eau. Chaque année, ces autorités introduisent des nouveautés tant sur la forme que sur le fond afin de donner une meilleure visibilité au Forum. On peut noter par exemple que le filtrage du flux des visiteurs a été d’une parfaite efficacité et bien maîtrisée..

En revanche, il est souhaitable que les autorités réintroduisent les jeux pour enfants qui soient  sanctionnés par un prix. Il appartient aux associations de l’organiser. Le faire sous forme de parcours. En tout cas, les jeunes enfants qui nous ont visité avec leurs parents ont donné un sentiment de tristesse, d’avoir été oubliés. Pourtant,  le but de cet évènement est d’attirer aussi les jeunes qui désirent s’inscrire dans de nombreuses activités qui sont menées  dans leurs quartiers.

Sur le plan géographique, les emplacements ont été bien répartis et particulièrement à l’arrière Cours où les stands ont occupé rationnellement l’espace. Sans doute qu’il conviendra sans doute de les maintenir sous cette forme dans l’amélioration de la circulation des visiteurs.